• Vive la clope !

     

    Premier week -end sans clope...

    Nous tenons à préciser que ce blog milite pour des bars, cafés fumeurs.
    Milite pour que la loi anti-tabac autorise des cafés, bars fumeurs.
    En ce qui concerne les restaurants, il est à remarquer, que nous sommes POUR cette loi qui consiste à ne pas fumer dans un endroit de restauration.
    Nous sommes POUR l'interdiction de fumer dans les endroits publics comme les bâtiments administratifs ou aéroports, gares , ect...

    Nous voulons un assouplissement du décret anti-tabac qui permettrait aux bars, cafés de moins de 100 m 2 de choisir :
    Fumeurs ou Non-fumeurs !

    Nous savons les dangers et les ravages du tabac sur notre propre santé et sur celle des autres !
    Nous savons, dans notre majorité, que nous sommes des toxicos de la clope !
    C'est pour cette raison que nous demandons des endroits où nous pourrions fumer entre nous et nous empoisonner !

    Les interdictions de tous genres sont les symptômes d'une société qui va mal !
    Les interdictions de tous genres ouvrent la porte à d'autres interdictions !
    Prochaine Interdiction ou taxe :
    Interdiction de circuler à paris ou taxe sur le périphérique !
    Aux USA :
    Un candidat à la présidence prévoit d'interdire l'AVORTEMENT !

    Nous sommes heureux de constater que sur ce blog commencent à arriver des infos qu'on a pas l'habitude d'entendre ou de lire ! Des infos qui nous disent que cette loi tue des bars, cafés, des pubs !
    Nous attendons vos commentaires d'Italie, d'Irlande, d'Angleterre !

    Rappel :

    Evitez si possible de vous insulter.

    VIVE LA CLOPE ET BON DIMANCHE !


  • Commentaires

    1
    Dimanche 6 Janvier 2008 à 10:54
    Vive la clope !
    C'est fou quand je vois la photo c'est pas de fumer dont j'ai envie ^^ .
    2
    Dimanche 6 Janvier 2008 à 11:00
    balboa
    la pipe aussi est interdite dans les lieux publics.
    3
    JeanFoin de Rotonde
    Dimanche 6 Janvier 2008 à 13:34
    CE matin
    je suis allé faire un tour dans le servie cancérologie de l'hopital de ma ville, et je suis rentré dans quelques chambre pour essayer de trouver un bon vieux cancer des poumons ; j'ai trouvé un type mal en point sous perf, et je lui ai dit "alors toujours aussi libre", il m'a pas répondu franchement jdois dire... putain j'étais bien, j'étais tellement heurux d'avoir arreté que je suis allez me masturber aussi sec dans un local technique de l'hosto. bref, anecdotique...Putain c'est marrant comme un fumeur, un drogué donc, peut etre de mauvaise foi en jouant d'un intoérance supreme. je me rappelle un jour avoir vu un mec qui fumait dans un bar se lever subitement parcequ'il avait vu sur le trottoir d'en face, assis sous un porche d'immeuble, yn type s'enfiler une dose d'héroine dans le bras a la vue des piétons : il lui a dit sur un ton agressif "enculé, tu peux pas faire ça chez toi !!!". Un comble non !!! Si. No comment
    4
    nw
    Dimanche 6 Janvier 2008 à 14:08
    @JeanFoin
    Mais enfin il faudrait savoir. Cette loi, en fait simple décret, est elle faite pour protéger les non fumeurs ou pour obliger les fumeurs a arrêter par coercition ? Les deux ? Sauf que la coercition ne fonctionne pas, que les bars fumeurs ne géneraient en rien les non fumeurs, et que les drogues ont toujours existées d'une manière ou d'une autre, manière de se rappeller que l'on a un corps peut-être
    5
    nw
    Dimanche 6 Janvier 2008 à 14:22
    @JeanFoin
    Mais enfin il faudrait savoir. Cette loi, en fait simple décret, est elle faite pour protéger les non fumeurs ou pour obliger les fumeurs a arrêter par coercition ? Les deux ? Sauf que la coercition ne fonctionne pas, que les bars fumeurs ne géneraient en rien les non fumeurs, et que les drogues ont toujours existées d\'une manière ou d\'une autre, manière de se rappeller que l\'on a un corps peut-être
    6
    JeanFoin de Rotonde
    Dimanche 6 Janvier 2008 à 15:09
    Halleluja rastafaraï
    Je pense pour ma part, que cette loi est faites pour sensibiliser le fumeur sur la gêne qu’ils procurent sur les non-fumeurs, et peut-être pour lui faire comprendre qu’il se met lui-même en danger. Tu parles de coercition de la part de l’état ! ET la coercition du fumeur sur son entourage , parlons-en ! Pourquoi les non-fumeurs auraient-ils du supporter jusqu'à la fin des temps la fumée infecte d’un fumeur dans un bar. Lorsque j’entend les patrons de bars et de restos crier au fascisme, j’ai envie de gerber. Qu’a fait l’état contre eux ; RIEN !! Ils peuvent toujours vendre leur boissons et leur bouffe, leur services, rien a changer ! ne mélangeons pas Bar et Bureau de tabac. Un bar n’est pas un bureau de tabac, il n’a pas le droit de vendre du tabac !!. Tout ceci pour dire, que cette loi vise a empêcher le fumeur d’importuner une population, une clientèle donc, a mon sens égale avec la clientèle-fumeur, avec un « produit » nocif , certes sur lequel il applique une taxe (mais la majeure partie de cette taxe est sensée servir a prévenir et guérir les fumeurs) : d’ailleurs il me semble que l’état est prêt à prendre le risque d’engranger moins de fric si la consommation baisse…c’est plutôt sympa non ? J’ai surtout l’impression que les fumeurs « pseudo-résistants » sont aujourd’hui une catégorie bien définie : de sempiternelles et pathétiques activistes de la victimisation. Il y quarante, cinquante ans en arrière, fumer était un acte que l’on sanctifiait quasiment par ignorance et bêtise : « fumer » faisait très mâle ou très garce, « fumer » s’était pour certain - s’affranchir -, « fumer » faisait très militant-intellectuel de gauche, en sous pull bleu-marine, ou alors aristocrate-nantis précieux. Bref. Je pense qu’aujourd’hui, avec tout le tapage médiatico-médicale concernant le tabac, avec les expériences personnelles de chacun sur les décès liés au tabac, avec le prix du paquet, avec des connaissances plus approfondies et vulgarisées des effets pervers de nos neurotransmetteurs sur nos dépendances, et bien aujourd’hui, fumer relève plus de la petite provocation merdeuse sur un entourage respectueux de la vie, fumer relève plus d’un petit nihilisme arrogant que le fumeur qualifie sans aucune honte de révolte ou de liberté, fumer relève a mon sens, plus d’une terrible mauvaise foi, qui traduit bien souvent une véritable faiblesse chez l’intoxiqué, qu’une réelle conviction dogmatique. Cette loi est une aubaine, pour enfin se désincarcérer d’un héritage diabolique et nuisible que nous traînons depuis trop d’années. Fumer n’a jamais été un plaisir et nous le savons tous, nous les fumeurs. Fumer est un piège, une véritable prison, un ennemi que nous traînons partout avec nous. Un véritable maître. Croyez-moi frêres et sœurs fumeurs : réveillons-nous, levez-nous et marchons vers la lumière. Embrassons-nous et faisons l’amour tous ensemble.Ecrasons-nos clopes et levons nos bites et nos cul vers le seigneur. Ô seigneur tout puissant. Merci. Amen
    7
    rebelle
    Dimanche 6 Janvier 2008 à 16:07
    Jean foin
    Et les putes ? C'est quand que tu interdis les putes ! et l'alcool ! et les grosses bagnoles ! et les films de cul ! je suis pas ton frère ! j'ai envie de me bruler la vie ! Et toi ? : tu vas finir vieux ! 100 ans ? 120 ans ? a faire chier ton monde ! a avoir mal tous les matins ! à coûter en soins ! en opérations ! à faire chier tes enfants ! à te chier dessus pendant des années ! à trembler comme un con qui se branle ! Bientot on interdira de baiser ! on vous taxera sur vos bagnole, vos chiens, vos chats, vos poissons rouges ! Les gens en ont marre des interdictions ! T'as qu'à faire ton bar non fumeurs ! Tu ne réponds jamais sur ce sujet ! Faites vos bars de non fumeurs et faites vous chier entre vous ! Nous , on fume, on boit , on rôte, on pête ! On veut nos bars, nos cafés !!! Nous : on veut claquer notre pognon comme vous ne le faites jamais ! Et comme disait le post précedent : Tu la fermes quand des "jeunes de banlieue" fument dans les gares de trains, de métro ! Vive la clope et vive ce blog !!! On vous se griller et vivre en enfer !!!
    8
    Dimanche 6 Janvier 2008 à 16:09
    Waouh
    Ça devient socio-pornologique ici !
    9
    Dimanche 6 Janvier 2008 à 16:11
    Les fumeurs aussi ont des droits
    Cela a commencé par les avions. Les Américains ont imposé sur les vols qui arrivaient chez eux que les avions soient non fumeur. Les compagnies aériennes ont suivi le mouvement et imposé cela sur tous les vols. Puis, cela a été au tour des Mac Donald en France, qui avaient tous une zone fumeur et non fumeur et qui les ont supprimées. Ensuite, le train après être passé de fumeur partout à fumeur dans une seule voiture, a supprimé totalement la cigarette. L'entreprise a suivi et aujourd'hui tous les lieux publics, bars, restaurants, boîtes de nuit, bar à chicha, magasins, etc. Que la cigarette soit mauvaise pour la santé c'est certain, qu'un environnement fumeur soit mauvais pour la santé c'est aussi certain. C'est pourquoi, pour un fumeur, être gêné dans un avion ou un train pouvait être à peu près supportable. Mais le fumeur a aussi le droit d'avoir une vie normale. C’est-à-dire de pouvoir sortir dans un bar, restaurant, boîte de nuit, sans être un pestiféré et se retrouver à 30 dehors en train de fumer. La situation devient complètement absurde, lorsqu'on va dans un bar où la majorité des clients fumeurs (et souvent alcooliques) se retrouvent sur le trottoir. Le bar est vide (aucun non-fumeur) le bar est dehors sur le trottoir... En Espagne, le gouvernement a choisi la souplesse, le client peut choisir entre un bar non-fumeur et un bar fumeur. On nous dit les familles vont pouvoir aller dans les bars et les restaurants. C'est très bien que les familles y aillent, mais qu'elles laissent aussi le droit aux autres d'y aller. C'est pourquoi, nous souhaitons des lieux fumeurs, pour nous aussi avoir le droit à la convivialité. Où est la convivialité lorsqu'on doit arrêter une conversation qui devenait intéressante et sortir toutes les 20 minutes dehors, regarder les gens passer dans la rue. En France, nous avons un réseau de 31 000 bars tabac. Le café bar est une spécificité tout à fait française. Cette spécificité française risque de disparaître très vite, si cette loi est maintenue en l'état. Les bars tabac vont devenir des drugstores. Un concept ? Américain... Qui va dans les boîtes de nuit ? Des familles avec enfant ? Non des jeunes, à 40 % fumeurs. Sous couvert de culpabilité le fumeur accepte tout. Mais il a tort. Lui aussi a le droit de sortir de chez lui et d'avoir une vie sociale. En plus, la suite de la guerre anti-fumeurs, c'est ce qui se passe actuellement aux États-Unis et au Canada : dans certaines régions interdiction de fumer dehors, interdiction de fumer chez soi, interdiction de fumer dans sa voiture, sanctions touchant les soins de santé, etc. La question n'est plus "vous nous enfumez", le sujet est "on vous interdit de fumer où que ce soit." C'est pourquoi, il est urgent de réagir de s'unir et d'exiger des lieux fumeurs pour que les fumeurs, eux aussi, soient respectés. Là où les non-fumeurs se trompent, c'est qu'ils ne comprennent pas qu'eux aussi pourront se retrouver dans le clan des pestiférés. Si demain une loi passe qui interdit un de leur vice, ils deviendront eux aussi les moutons noirs, qui doivent rester chez eux. Pour supprimer le lien social c'est très efficace. Travail, famille, patrie, boulot, dodo, conso. Je bois, je fume, je me drogue et souhaite continuer jusqu'à la fin de mes jours. Pourquoi ? Parce que ces trois éléments permettent de rendre la vie moins triste. Pourquoi une majorité bien-pensante va m'imposer ses manières de voir ? Si certains aiment boire de l'eau et ne faire aucun excès dans leur vie, c'est leur vision de la vie, qu'ils ne me l'imposent pas. Dans une société où les comportements seront complètement normalisés, l'homme devenant une sorte de robot qui exécute des ordres, pourront nous voir encore apparaître : Vincent van Gogh, Serge Gainsbourg, Jacques Brel, Céline, Charles Bukowski, Jean Cocteau, Beaudelaire, Paul Verlaine, Charlie Parker, André Malraux, William Burroughs, Françoise Sagan ? Ce décret (donc sans vote) qui vient de rentrer en application est un pas de plus dans la direction de l'hygiénisme. Mais nous ne sommes pas américains, ni suisse, ni hongrois... Citation : Pierre Zaoui "Une politique de santé responsable est d’abord une politique de prévention, de prophylaxie. On parle même aujourd’hui de médecine prédictive à venir, une médecine qui permettrait de prévoir les maladies pour mieux les éradiquer. Nul ne peut être en désaccord avec cette idée, la plus simple, la plus rationnelle, la plus efficace pour diminuer les dépenses de santé. Il est plus rationnel de se laver les mains que d’attraper le choléra. Et l’on est même en droit de s’en prendre à l’État quand celui-ci déroge à ce premier principe de santé publique, comme aux débuts de l’épidémie du sida. Un seul problème toutefois : la politique du « tout préventif », cela s’appelle, depuis le XVIIIe siècle, l’hygiénisme, et l’idéal hygiéniste est un monde pur, aseptisé, propre, sain de corps et d’esprit, en bref un monde sans vices, c’est-à-dire un monde de pur cauchemar, parfaitement invivable, où il n’est plus besoin d’avoir la peste pour être traité comme un pestiféré. Regardez le sort des pauvres fumeurs américains. Mais déjà en France, on ne fume plus de cigarettes mais des « nuit gravement » ; on ne mange plus de sandwichs mais du cholestérol et des graisses sursaturées ; on ne boit plus d’alcool, on se prépare une cirrhose ; on ne baise plus, on joue stupidement avec sa vie. C’est assez embêtant ce non-choix qu’on nous propose entre le risque idiot et le cauchemar, et c’est déjà une vieille histoire. Hygiénisme et libéralisme forment la double impasse des politiques de santé. D’une part, en effet, comme disent les psychanalystes, l’absence de troubles physiques et psychiques est peut-être la santé, mais ce n’est pas la vie ; d’autre part il n’y a pas de politique de santé sans idée de soin (et de prendre soin avant de soigner). Les États qui ne font aucune prévention sont des États parfaitement irresponsables, et parfois criminels. Les États hygiénistes nous ouvrent les portes d’un enfer invivable et de surcroît hypocrite, parce qu’évidemment l’hygiénisme, ça ne marche pas, sauf pour la vitrine. Par-derrière, c’est soit la répression, c’est-à-dire l’enfermement ou l’exclusion de tous les déviants (la chasse aux pauvres, la chasse aux drogués, la chasse aux fous) ; soit le contrôle, c’est-à-dire la pathologisation renversée (« vous buvez, parce que vous êtes malades ») et la culpabilisation permanente des déviants (« vous trouez la Sécu ! »). Ainsi, on sent bien qu’on ne saurait s’en tirer par un savant débat entre politique de répression et de contrôle d’un côté (la santé est le premier problème de l’État) et politique parfaitement libérale de l’autre (la santé n’est qu’affaire privée). Le vilain couple hygiénisme- libéralisme a au moins cette vertu (toute négative) de montrer par le fait que la distinction vie privée-vie publique ne fonctionne pas du tout pour penser ce que pourrait être une « bonne » politique de santé. En revanche, il est bon parfois de se laisser aller à rêver d’une politique de prévention où l’État essaierait de prendre la tangente par rapport à sa double figure de père Fouettard et de mère couveuse. Au moins, au lieu d’une insupportable édification des citoyens, on aurait alors des slogans plus énigmatiques, plus respectueux des choix de chacun et peut-être plus efficaces. Exemples entendus par-ci, par-là : « L’éthylo-tabagisme n’est pas un métier d’avenir » ; « Les accidents ne sont pas des événements » ; « Il n’y a aucune raison de devenir séropositif » ; « La drogue donne du plaisir mais ne règle aucun problème » ; « La mort est la chose la plus banale du monde » ; « Il peut être aussi agréable d’avoir faim que de manger » ; « Tous les fantasmes n’ont pas besoin d’être réalisés » ; « Aimer la santé n’est pas un devoir qui s’impose, mais une joie qui s’apprend » ; « Il y a un gras qui est bon, on l’appelle le bon gras »... Un État faible et fraternel dans une société d’adultes : oui, on a le droit de rêver."
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      Commentaire :


    10
    rebelle
    Dimanche 6 Janvier 2008 à 16:27
    doktor
    Oui dok' tout à fait ok avec toi ! les bars sont vides actuellement en province surtout ! les familles ? mais les familles ne foutaient jamais les pieds dans les cafés ou les bars ! Ils économisent sur tout les familles !!! Les non fumeurs ? Ils restent chez eux à compter leurs sous et à compter leur cholesterol ! Les non fumeurs sont des chiants qui imposent l'interdiction de partout ! -sauf pour une bande d ejeunes qui fument dans le métro !!!- Les non fumeurs savent très bien que si ils autorisent des endroits fumeurs : Ils sont foutus ! leurs bars non fumeurs ne rapporteront pas de tunes !!! Ils se feront chier entre eux ! Entre poussettes et philosophie !!! L'ambiance sera torride !!! Enfin voyons ! Tout le monde le sait ! Cet aprèm' on a fumé dans notre bar ! On a dit au patron : c'est ça où on se casse chez moi et on fait l"apéro... Il a fermé sa gueule et nous a servi ! Vive la clope ! Vive le rock ! vive la vie ! jusqu'à..... 60 ans !!!
    11
    Arno
    Dimanche 6 Janvier 2008 à 16:36
    Combat d'arrière garde
    Que ce soit la clope dans les endroits publics ou les bagnoles en centre ville, la lutte contre la pollution n'en est qu'a ses débuts. Concernant la clope, la plupart des pays modernes ont déja ou sont en train de l'interdire dans les endroits publics. Naturellement les fumeurs, dont la mauvaise est tel que mieux vaut en rire..., ne prennent que l'exemple de l'Espagne car la loi y est la plus souple... (il est bien evident que laisser le choix aux cafetiers, connu pour leur grande intelligent et sens civique... signifierait reduire à néant le but de cette loi). Concernant les bagnoles, depuis le premier janvier 2008, et après Londres et d'autres villes, les villes allemande de Berlin, Cologne et d’Hanovre ainsi que Milan ont restreint leur circulation automobile polluante dans les centres villes. Nul doute que Paris sera bientôt concerné. Alors que dire à ceux qui sont pour "imposer" leurs clopes et autres polutions aux autres, sinon que de leur dire qu'ils peuvent toujours s'installer à Naples ou les poubelles ne sont même plus ramassé et les us et coutume hygiènique semble donc d'une autre époque.
    12
    Dimanche 6 Janvier 2008 à 16:39
    Analyse intéressante,
    Doktor Glub. Dans je ne sais plus quel pays d'Europe du Nord, un fait divers a récemment (quelques mois) défrayé la chronique : une femme a dû créer une zone de sécurité dans son propre jardin parce que sa fumée aurait indisposé son voisin de pavillon. Je n'aime pas non plus du tout cette furie hygiéniste et cette désignation des fumeurs comme de mauvais citoyens. Quant aux préchi-précha forts de leur vertu outragée, je leur conseille de bien regarder ce qui compose leurs assiettes. Bientôt, on leur interdira leur boîte de petit salé aux lentilles et ils seront interdits de soins anticholestérol. Le plus pitoyable, dans l'affaire, c'est effectivement cette scission idéologico-sociétale et l'absence complète de mansuétude de la nouvelle ligne de bien-pensance. Au nom du Bien, ce n'est pas très charitable, tout ça.
    13
    nw
    Dimanche 6 Janvier 2008 à 16:41
    @JeanFoutre de Raymonde
    "que le fumeur qualifie sans aucune honte de révolte ou de liberté, " Mais tu es allé chercher ça où ? Fumer est surtout une habitude, un rite, auquel beaucoup de gens participent, c'est tout
    14
    Anne
    Dimanche 6 Janvier 2008 à 16:48
    A la fac
    j'ai du supporter ces couloirs et salles enfumés pendant des années par ces crétins d'intoxiqués qui ne parle que de tolérance en te soufflant leur fumée dans la gueule. Alors oui a l'interdiction !!! et oui au baton et aux dispositions "autoritaire" s'il ne la respecte pas. Ca suffit et basta !
    15
    Dimanche 6 Janvier 2008 à 16:48
    Tout à fait, Arno
    Et tuons les vaches, dont les pets furieux menacent dramatiquement nos vertes campagnes.
    16
    Dimanche 6 Janvier 2008 à 16:51
    Mon Dieu, Anne
    J'ai envie de vous sussurer tout doucement à l'oreille que je n'ai jamais non plus supporté, même en étant fumeuse (ce que je suis par intermittence), les étouffoirs publics. Cependant, si les fumeurs veulent des lieux qui leur sont dédiés, au nom de quoi voudriez-vous les leur interdire ?
    17
    Eros
    Dimanche 6 Janvier 2008 à 16:52
    Oui à L'interdiction
    Ras le bol. Ce genre de blog qui montre le mépris d'une "certaine catégorie de personnes" pour les autres en voulant leur faire respirer leurs merdes montrent bien qu'il est temps de se radicaliser !
    18
    Dimanche 6 Janvier 2008 à 16:56
    Cosmic
    Les non fumeurs ne veulent pas de bars fumeurs car ils savent très bien qu'ils seraient pleins de monde ! Et que leurs bars non fumeurs se casseraient la gueule comme ça a déjà été le cas quand des bars ont voulu jouer les BIO !!! De toutes façons en province , on commence à fumer dans les bars ! car les non fumeurs ne sont pas au rendez vous ! Il ne l'ont jamais été !
    19
    Dimanche 6 Janvier 2008 à 16:57
    Dites donc, Eros
    Vous pourriez être plus aimable, voire plus aimant. Ou changer de pseudo. "Certaines catégories de personne"... Edifiant. Relisez ce blog. Il n'exige pas de faire fumer les non-fumeurs.
    20
    Dimanche 6 Janvier 2008 à 16:59
    ce blog
    veut des endroits fumeurs, point barre. Comme il existe des restos végétariens ou des bars d'alcooliques de renommé ! Je plaind les générations que vous préparez ! C'est sûr : ils vont faire chier leur monde jusqu'à 110 ans !
    21
    Eros
    Dimanche 6 Janvier 2008 à 17:06
    Alala, quel démagogie
    On sait très bien que laisser le choix au cafetiers et autres responsable d'établissement signifie imposer de fumer aux non-fumeurs... Ces soi disant discours "de laisser le choix" n'est qu'une montagne d'hypocrisie. Et vous le savez très bien...
    22
    Dimanche 6 Janvier 2008 à 17:09
    eros
    Répond à cette question honnêtement : si le nombre de non fumeurs clients, consommateurs étaient si élevé : Pourquoi n'y a t'il pas eu la création de milliers de bars, discothèques non fumeurs ????? Pourquoi !!! La réponse est simple : Ca ne RAPPORTE PAS DE TUNES ! C'est pour ça qu'on force tout le monde a interdire ! Elle est là l'hypocrisie ! Tu verras : les bars qui vont avoir leurs salles fumeurs ou leurs terrasses VONT COULER ls autres qui ne peuvent pas ! Je te fais le pari !!! Ca commence chez moi !!!
    23
    mamie 5
    Lundi 7 Janvier 2008 à 19:51
    grave
    je deviens de plus en plus grave quand je lis ce blog,bonjour la tolérance!! et le respect d'autrui,les fumeurs sont plus respectueux que les non fumeurs,et vous les non fumeurs êtes vous si nickel que ca pour nous incendier, regardez vous dans une glace et poser vous la question ,n'avez vous vraiment rien a vous reprochez,en ce qui concerne les autres?déja ne pas juger,Merci et puis merde on a qu'une vie et elle est courte alors laissons nous vivre, avec des reserve certes mais qu'on nous laisse vivre
    24
    Jeudi 10 Janvier 2008 à 14:11
    Liberté Égalité Fraternité
    Hygiénisme législatif et déclin du droit Frank van Dun (extraits) Le phénomène de l'hygiénisme législatif comprend un certain discours public de la part des autorités politiques et académiques, des médias et des activistes de divers mouvements. Ce discours fournit une sorte de légitimité et de respectabilité aux lois et aux mesures fiscales et administratives que les programmes hygiénistes préconisent. Ces lois et ces mesures, aussi onéreuses et paternalistes qu'elles soient, sont néanmoins présentées comme des moyens pour rendre plus efficaces la défense et la protection des droits des individus. Elles ont certainement des répercussions sur la liberté et la vie privée des individus, mais la plus grande partie de leurs actions vise des organisations - les industries, les entreprises commerciales, les écoles, les hôpitaux, les clubs sportifs, les communes, etc. Par conséquent elles n'impliquent pas à première vue de mesures répressives contre "l'individu". Notez cependant que dans ce contexte, le mot 'individu' n'indique pas l'être humain réel et entier. Elle indique plutôt cette abstraction qu'on nomme aussi 'la personne privée', c’est-à-dire l'être humain en tant que consommateur, jouissant de ses loisirs dans un petit coin du monde protégé par son soi-disant "droit à une vie privée". Les mouvements hygiénistes se vantent de leur respect pour cet individu abstrait. De plus, ce respect affiché semble pour une bonne partie de l'opinion publique une raison suffisante pour accepter l'image libérale et émancipatrice que projette le nouvel hygiénisme. Celui-ci se présente volontiers comme le protecteur des faibles contre les forces obscures du marché et de l'industrie, mais aussi comme éducateur et guide paternaliste qui protège les gens contre leurs propres faiblesses et ce faisant les rend plus libres, plus capables de vivre en dignité. Cette perception assez commune de l'hygiénisme contemporain, je ne la partage pas. Elle repose, il me semble, sur des conceptions de la vie en société, du droit et des droits de l'homme et du libéralisme qui me paraissent fausses et dangereuses. Fausses, parce qu'elles impliquent une confusion de la réalité de la vie avec la rhétorique (les images projetées par les médias et les modèles abstraits et formels de la science sociale moderne). Dangereuses, parce qu'elles cachent les coûts économiques et surtout politiques des actions en mettant en relief seulement les intentions et presque jamais les conséquences. Quoi qu'il en soit de leurs intentions émancipatrices, il n'y a pas de doute que l'hygiénisme contemporain porte atteinte à la liberté. Pour se protéger contre les dangers de la vie et les forces soi-disant obscures de l'industrie et du commerce, le citoyen, censé être incapable de juger pour lui-même, doit se placer sous la tutelle de l'État - ou plutôt, sous la tutelle d'une pléiade d'experts et de bureaucrates, qui opèrent avec un pouvoir largement discrétionnaire en mettant en vigueur leurs petites théories préférées. L'effet cumulatif de toutes ces campagnes a été la mise en place d'un système impressionnant de contrôles, de contraintes et de police qui affecte le mode de vie et les conditions de travail d'un très grand nombre de gens. Et ce n'est pas fini. Sans doute le succès de ces campagnes stimulera d'autres groupes qui piaffent en coulisses pour imposer leur règle d'or à la population. Même si cela n'est pas le cas, il est à craindre que ces systèmes de contrôle et de contraintes développent leur propre dynamique en multipliant leurs programmes, en élargissant leur domaine d'action et en créant un nombre croissant de groupes de pression, de clients et de fournisseurs, d'experts dans l'administration et dans le monde universitaire. On peut s'attendre à l'apparition de nouvelles disciplines et instituts soi-disant scientifiques dont la raison d'être est principalement de fournir des arguments pour maintenir et élargir les programmes et les budgets de leurs patrons. C'est une perspective effrayante, même si, comme nous l'assurent les porte-parole de ces mouvements, toutes ces activités n'ont pour but que de protéger et d'aider les individus. La perspective est d'autant plus effrayante qu'il s'agit ici d'institutions dont les pouvoirs resteront en place, n'importe qui déterminera un jour leurs priorités politiques. Bien sûr, ces considérations, qui visent le long terme, n'ont pas de place dans le climat intellectuel dans lequel la mentalité hygiéniste a ses racines. Celui-ci n'admet que des discussions sur les intentions et les effets des actions sur des problèmes isolés. Il n'admet pas les discussions sur la synergie des causes et des effets dans l'ensemble de la société. C'est là une synergie qui dépasse les bornes des disciplines spécialisées et donc le porteur de la vision des experts monomaniaques. C'est cette absence de souci pour l'ordre réel de la société, c’est-à-dire pour le droit, qui me paraît l'aspect le plus dangereux de la mentalité hygiéniste. Les succès des diverses campagnes législatives et régulatrices, qui sont en effet des tentatives d'imposer un certain style de vie, montrent combien est avancée l'érosion de l'idée de l'État de droit. Cette idée implique que l'État à sa raison d'être dans l'accomplissement de la justice, qui est le respect du droit. L'hygiénisme législatif s'inscrit justement dans ce long déclin de la conscience politique du droit, qui a permis à tant de groupes de mettre les pouvoirs publics au service de leurs intérêts particuliers. Le déclin de la conscience politique du droit se manifeste dans l'attitude des gens pour qui la fin justifie les moyens, même les moyens politiques comme la contrainte, la police et la fiscalité. Cette attitude s'exprime par la conviction que "ce qui me paraît bon devrait être rendu obligatoire (ou au moins subventionné); ce qui me paraît mal devrait être défendu (ou au moins taxé)". Cette attitude est le symptôme d'un mépris profond pour le droit et à l'égard de toutes les valeurs qui s'y rattachent: sur le plan moral, le respect des autres, le respect de soi-même et le sens de la justice, et sur le plan intellectuel, le sens de la réalité, c’est-à-dire de la priorité de l'objet - le monde, l'homme, la société - par rapport à sa représentation subjective ou formelle. Je parle ici de la priorité des choses par rapport aux mots, des faits par rapport aux discours, de la vie vécue par rapport aux modèles et simulations symboliques. Le renversement de cette priorité est chose courante dans notre culture rhétorique. C'est la culture que représentent les médias et les politiciens, les professeurs, les intellectuels et les experts qui fournissent la plus grande partie de ce que les médias communiquent: les slogans, les bonnes intentions, les statistiques, les définitions de problèmes, les analyses instantanées, les solutions, qui pour la plupart me rappellent le commentaire ironique du journaliste américain H. L. Mencken: "Pour tout problème complexe, il y a une solution qui est simple, directe et fausse." La culture rhétorique, on la trouve aussi dans les grandes bureaucraties et les grandes entreprises, ce monde de "projets", de "reportages", de "stratégies" et de "modèles d'actions", où l'impression qu'on fait sur l'audience rassemblée autour de la table compte pour plus que les effets réels de ce qu'on propose. C'est le monde ou il est rare que quelqu'un soit confronté de façon directe avec les conséquences des propositions et des décisions auxquelles il a contribué. C'est le monde où les structures complexes des grandes organisations, leurs décisions collectives et leurs consultations d'experts externes, diminuent et masquent toute responsabilité personnelle des individus. C'est ce qui se passe, selon Aristote, dans une démocratie dépérissante. Là les majorités fortuites placent leurs décrets au-dessus du droit, pour réaliser ainsi leurs objectifs actuels au détriment d'autres personnes. Ils considèrent la société comme un domaine privé dont ils peuvent disposer, dans les marges du possible, selon leur bon vouloir. Ils privatisent ainsi l'activité politique, qui perd son caractère public et devient tyrannique. Le dépérissement de la démocratie, Aristote l'attribue aux actions des démagogues. Ceux-ci manipulent l'opinion publique, ils sont les vrais maîtres qui agissent en coulisse, tout comme dans une monarchie malade, courtisans et courtisanes règnent à la place du roi. Il me paraît clair que les démagogues n'ont pas une chance dans une société où la conscience politique du droit est vigoureuse et anime l'opération des institutions publiques. Il est difficile de nier le caractère démagogique des campagnes hygiénistes, qui est parfois admis par leurs porte-parole eux-mêmes. Notons simplement que "la science" dont elles se réclament est souvent d'une qualité pitoyable, incontrôlable et en tout cas ouverte à des interprétations divergentes, que les meneurs de ces campagnes restent souvent dans les coulisses de la bureaucratie nationale ou internationale ou dans le labyrinthe des instituts, des lobbies et des réseaux de propagande et de pression qui entourent les processus de la législation et de l'administration dans le monde contemporain. Voilà le contraste fondamental entre la conception du libéralisme classique qui se réclame du droit naturel et la conception du soi-disant libéralisme américain de nos jours, dont l'hygiénisme législatif est une manifestation spectaculaire. Le libéralisme classique affirme le droit de l'homme à la liberté; le libéralisme à l'américaine affirme le droit à une existence libérée, c'est-à-dire libérée de tout risque de frustration. Il est évident que d'après cette conception "libératoire" le nombre de "droits" doit être infini. C'est une conception vraiment utopique des droits de l'homme. L'idée de l'État de droit implique que les principes de droit devraient aussi régir la vie politique, et en particulier l'action des autorités. La pratique des États actuels et des autorités internationales de plus en plus nombreuses est trop souvent différente. Sous le prétexte de gérer la société, ces autorités promulguent des restrictions et des réglementations contraignantes qui affectent la liberté, le travail et la vie même des gens - et tout cela sans preuve que ceux-ci se soient rendus coupables d'une violation du droit d'une autre personne ou qu'ils présentent un danger réel pour les autres. C'est une pratique arbitraire et tyrannique. C'est la pratique que nous retrouvons dans l'hygiénisme législatif. L'hygiénisme législatif est un symptôme d'une défaillance des institutions conçues à l'origine pour un État de droit. Depuis longtemps déjà, celles-ci n'ont plus égard à l'ordre naturel du droit. L'explication de cette perte de conscience politique du droit, je la trouve dans une façon de penser qui ne s'oriente plus vers la réalité concrète et objective, mais vers les phénomènes subjectifs et leurs représentations formelles. C'est la culture rhétorique des mots, des statistiques et des modèles. Cette culture présuppose un monde où tout est négociable, où les droits ne sont que revendications approuvées dans un processus de négociations et de compromis. La politique qu'elle inspire est une politique de gestion de la société, une politique qui me semble néfaste pour la justice et la liberté, parce qu'elle détourne une grande partie des énergies vers le pouvoir sur la vie et les possessions des hommes, tout en démantelant les structures de responsabilité personnelle.
    25
    DR jj HOSSELET
    Lundi 14 Janvier 2008 à 04:54
    Le mythe de la liberte de fumer est aussi le fruit de la propagande
    Le mythe de la liberté de fumer est certainement le concept le plus réussi de la propagande des cigarettiers. Dans la presse et dans les conversations sur le tabagisme, on finit toujours par évoquer la prétendue liberté de fumer. Même au plus haut niveau de l’état on évoque cette fumisterie créée par les propagandistes. Interrogé en 2005 sur la proposition de la loi d’Yves Bur, Dominique Villepin, premier ministre, « préfère le respect de la liberté » (sic). Comment peut-on encore ignorer que l'acte de fumer est l'aboutissement d'une ignominieuse propagande mondiale intense développée depuis plus de 50 ans. Si fumer est une liberté, pourquoi les fabricants de tabac ont-ils besoin de dépenser plusieurs milliards d'euros chaque année en propagande? Celle-ci est élaborée par des psychologues, sociologues et autres publicitaires passés maîtres en manipulation mentale. Alors que les données de la recherche sociopsychologie devraient être utilisées pour aider les politiciens à mieux comprendre les aspirations des citoyens, elles sont détournées de leurs fonctions première et utiliser par les propagandistes pour manipuler les populations humaines à s’intoxiquer. Ils utilisent pour cela tous les moyens et tous les médias (presse écrite, cinéma, télévision, sport et monde du spectacle). Ils ont ainsi réussi à créer un monde imaginaire valorisant dans lesquels des héros et héroïnes tabagiques magnifiés évoluent positivement et font croire à une population immature, influençable et passive devant les écrans de télévisions ou de cinéma qu'il s'agit du monde réel librement accepté par tous! Le conditionnement débute le plus précocement possible parce plus il est acquis jeune moins facilement il est réversible. Ainsi l’industrie du tabac a facilité la vente de cigarettes en chocolat pour banaliser l'acte de porter une cigarette aux lèvres auprès des jeunes enfants. Par la suite, utilisant le pouvoir quasi-hypnotique du cinéma et de la télévision, dans le monde entier, ils payent et ont payé d’innombrables artistes populaires (parfois plus de 500 000 dollars, comme pour Sylvester Stallone en 1983) pour fumer dans les films destinés aux jeunes qui s'identifieront au héros. Il s'agit aussi de chanteurs, de chanteuses et de mannequins, de personnes célèbres qui constituant des modèles pour les jeunes, qui acceptent d’être payés, pour fumer devant un public qui les vénère et cherchera à les imiter dans leur supposé mode de vie idéalisé. Ces collaborateurs du plus grand génocide de l’histoire, n’ignorent pas qu’ils vont les inciter à s'intoxiquer selon le processus d'identification. Les parents qui sont de moins en moins les modèles des enfants, ont été remplacés par les héros du cinéma. Les parents accentuent cette image valorisée de l’acte de fumeur lorsqu’ils sont fumeurs. De plus, du fait de cette propagande sur la notion de liberté, les parents, même non-fumeurs, n'osent pas s'opposer à l'intoxication de leurs enfants. Ce qui explique qu’actuellement le tabagisme atteint maintenant plus d'un jeune sur deux! Comment peut-on prétende, messieurs les politiciens et autres complices actif et passif, qu'il s'agisse d'une liberté lorsque les jeunes débutent leur tabagisme à l'âge de 11 ans en France? Pourquoi ne leur donne t-on la majorité puisqu'ils ont décidé librement de s'intoxiquer ! Sous le prétexte du libéralisme économique, on laisse faire des multinationales qui peuvent dépenser des milliards d’euros en propagande pour induire la consommation des plus influençables. Cela fonctionne d’autant mieux parce qu'il n'y a aucun contre-pouvoir politique. Au contraire, les politiciens français continuent pour des raisons variées à défendre la liberté de fumer mais pas celle du cannabis (pas assez rentable ?) Décide-t-on librement d'être constamment victime du matraquage publicitaire et des propagandes dans les films qui parviennent à conditionner des populations entières ? Quels sont le pouvoir et la liberté du citoyen pour empêcher cela ? La terrible réalité de notre monde est que seuls ceux qui possèdent des milliards décident et dirigent, en payant les gouvernants, la presse, les artistes pour qu'ils participent activement à la propagande. Même lorsqu’elle perd un procès, l’industrie du tabac ne saurait être déstabilisée en payant des amendes apparemment importantes mais ridicules par rapport à leurs profits gigantesques. Est-ce que l'on protège les plus jeunes de cette propagande ? Enseigne-t-on à l'école comment analyser et résister aux publicités directes et indirectes sur le tabagisme, l'alcool ou les aliments sucrés pourvoyeurs d’obésité, de dépendance, de maladies et de morts prématurés ? Ce n'est pas une semaine de contre-propagande publicitaire, pour se donner bonne conscience, qui puisse contrebalancer le pouvoir des messages de valorisation de l'acte de fumer dont nous sommes constamment assaillis. Pourquoi, à l'instar de ce qui se fait pour la protection de l'enfance à l'égard de la pornographie et de la violence à la télévision, il n'existe pas de comité d'éthique contrôlant et limitant la propagande tabagique. Lorsqu’on parle de la liberté d’expression, elle est en fait accaparée par ceux qui peuvent acheter tous les médias. Ceux qui subissent la propagande n’ont pas les moyens de s’exprimer et de se protéger. Seuls les politiciens pourraient faire appliquer les lois qui constituent le contre-pouvoir des intérêts de ces vendeurs de mort. Et ils y renoncent ! La propagande et la manipulation ne se limitent pas au monde du cinéma. Tels des membres de sectes qui recrutent de nouvelles proies, des jeunes gens sont payés par l'industrie du tabac pour offrir des cigarettes à des adolescents dans les boîtes de nuit. Le recrutement se fait par annonces dans la presse française sans aucune réaction des autorités. Y a-t-il jamais eu de descente de la police pour arrêter un de ces " drug dealers ". De nombreuses soirées étudiantes sont sponsorisées par des fabricants de cigarettes. Des repas sont organisés pour des étudiants sans le sou et des paquets de cigarettes sont offerts pour initier les dépendances. Malgré la loi Evin, il existe toujours une propagande associée au sport comme lors des courses de F1, le Camel Trophée, le Raid Gauloise et autre Paris-Dakar dont la presse fait écho sans vergogne. Schumarer est considéré comme un héros alors qu'il a fait toute sa carrière en roulant sur les millions de cadavres de ceux qui ont été influencé par la propagande Marlboro. La presse accepte toujours de faire la publicité pour les marques de cigarettes. On voit des publicités de Marlboro Classics dans le journal le Monde ! L'argent n'a pas d'odeur…même s’il est associé à la mort et à la maladie des fumeurs et des enfumés! On voit dans le monde entier des affiches sur lesquels de beaux jeunes gens sourient à côte d'un paquet de cigarettes et des textes du type " C'est ma liberté ", " c'est ma décision " ou c'est mon choix ". Et le concept fonctionne à merveille…même sur nos politiciens qui sortent de l’ENA ou de polytechnique! Pour la femme et la jeune fille, ils ont développé le concept de l'acte de fumer comme expression de leur émancipation. Je ne sais s'il y a eu une véritable émancipation, mais en effet, la femme arrive à égaler l'homme… en terme de cancers du poumon ! Et même a réussi à le surpasser. Il semble bien que nos prétendues démocraties acceptent cette tyrannie et le contrôle de la vie quotidienne des individus par la propagande mercantile parce qu’à l’évidence les dirigeants utilisent les techniques similaires pour contrôler les populations influençables et qui constituent une majorité…votante. La Banalisation constitue le relais de la propagande… Cette propagande est relayée par la banalisation qui termine d'anesthésier les consciences et qui touche les journalistes, les intellectuels, les médecins, les responsables politiques et par suite une majorité de la population livrée à la pâture de la secte cigarettière. Les exemples de la banalisation sont trop nombreux. Sur France Inter (Emission " Cosmopolitan " du 8/11/03) un écrivain arabe désirait qu’un jour les femmes mulsumanes puissent fumer en public afin d'exprimer leur émancipation! Et le Courrier International la même année faisait sa " une " sur " la femme musulmane qui s'affirme " en l'illustrant par l'une d’elles, particulièrement élégante, qui fume !! (Ont-ils été payés ou sont-ils pathologiquement ignorants?) Pauvres femmes….devoir payer le prix de leur prétendue émancipation par la destruction de leur santé et de leur beauté et de leur descendance avec l’approbation de journalistes conditionnés ou complices. N'y a t-il vraiment aucune autre expression qui ne provienne pas des propagandistes du lobby des fabricants de tabac et qui puisse être utilisée comme symbole de l'émancipation féminine ? Comment expliquer l'aveuglement et l'ignorance de ceux qui veulent informer objectivement et qui deviennent de puissants relais de la propre propagande des fabricants de tabac? Il est vrai qu'intellectuel ne signifie pas intelligent! Un autre aspect sidérant de la banalisation est de continuer à considérer que le métier de buraliste est un métier comme les autres ou pire qu'ils rendent un service publique comme ils désirent qu’on les voit! Ces vendeurs de drogue (oui le tabac est officiellement une drogue !) profitent de la propagande intense faite en amont et sont donc complices des records de morbidité, de mortalité et du déficit de la sécurité sociale. Et l'on va même compenser leurs pertes suites aux augmentations du prix des cigarettes, les protéger des contrebandiers et des vols pour qu'ils continuent de bénéficier de leur horrible commerce. L’état, donneur de leçons morales, toujours complice des complices du marché de la mort. Liberté de se droguer? Quelle ineptie de considérer que fumer est un acte de liberté tout en acceptant le fait qu'il s'agisse d'une drogue. Sont-ils libres d'arrêter lorsqu'ils le désirent ? Pour la majorité, non ! Il ne s'agit donc pas d'une liberté puisqu'ils n'en ont pas le contrôle ! Il ne s’agissait pas de l’expression de leur liberté lors de leur initiation et certainement pas dans le maintien de leur addiction. Un autre volet de la propagande est de faire croire que l'être humain est par nature un être toxicomaniaque. C'est nier que c'est la propagande qui amène les êtres humains à boire, à fumer et à devenir obèse en valorisant constamment ces 3 comportements pour des raisons strictement mercantiles. Ce qui est vrai c'est que les êtres humains ont besoin d'être valorisé. Ne connaissant ou ne reconnaissant pas ce besoin basique, c’est laisser les manipulateurs utiliser à leurs profits cette caractéristique parfaitement humaine. Les propagandistes utilisent ce besoin de valorisation en offrant des images valorisantes associées au tabagisme. Il lui associe des images de glamour, de sensualité, d'aventures, de sexualité, de réussite sociale, de beauté et de force morale mais aussi de rébellion et de machisme pour qu'une majorité puisse s'y retrouver. Dans nos sociétés où l'on tend à accroître les inégalités entre les riches et les pauvres, une proportion croissante de la population est devenue socialement et psychologiquement fragile. Faute de les prendre en charge ou de les protéger des propagandistes, ils sont les premières victimes de toutes les propagandes qui les ciblent et les manipulent. Et c'est au moment des périodes de doutes, d'incertitudes et de fragilité psycho-affective, d'état anxiodépressif que les jeunes vont se diriger vers l'acte le plus valorisé et banalisé de notre société: fumer et ce avec la bénédiction des politiciens puisqu’il s’agit d’une liberté. C'est pourquoi le prétendu combat contre le tabagisme est erroné et hypocrite. En augmentant le prix des cigarettes ou en proposant des médicaments pour diminuer la dépendance à la nicotine, on participe à la loi du silence sur la souffrance et les troubles du comportement qui se cachent dernière ce comportement addictif. On se débarrasse de cette problématique ; ils ne peuvent être malades de fumer parce qu’ils ont choisi librement de fumer ! Les traitements à base de nicotine comme les traitements diététiques des obèses constituent une escroquerie intellectuelle et ne fonctionnement d'ailleurs pas à long terme. (Mais c'est un marché juteux de les prendre en charge au long cours pour les médecins, les pharmaciens, les laboratoires pharmaceutiques et autres thérapeutes continuant à utiliser, à leur propre compte, la naïveté de ces individus fragiles…). On veut ignorer que le vrai problème est celui de l'individu et de son histoire personnelle. Pourquoi a t-il besoin de fumer pour s'affirmer dans la société? Pourquoi l'obèse se réfugie-t-il dans la nourriture pour traiter ses frustrations et ses angoisses ? Ils ont en fait plus souvent besoin d'un psychologue, d’un psychanalyste voire d’un psychiatre pour retrouver le contrôle de leur existence et analyser les mécanismes de leur suggestibilité. Mais aussi des politiciens plus humanistes et vertueux. Liberté de tuer et de rendre malade ceux qui sont victimes du tabagisme passif ? A cette prétendue " liberté de fumer " sont attachées obligatoirement d'autres " libertés " comme celle de mépriser autrui en l'enfumant et en provoquant des maladies et la mort d'enfants, et d’adultes. Les chiffres officiels, largement sous-estimés, sont de 3000 décès par an du fait du tabagisme passif. Et pourtant cela ne fait pas réagir notre humanisme et notre sens de la justice. Il faudrait enfin prendre conscience que ces décès proviennent d'une population beaucoup plus large de plusieurs millions de personnes présentant des maladies sévères suite à l'exposition chronique au tabagisme passif. Fumer c'est aussi obligatoirement enfumer les enfants au domicile et dans les voitures en toute impunité. Et pourtant, le tabagisme passif tue d'avantage d'enfants que de les secouer! Fumer et enfumer des femmes provoquent de la prématurité, des malformations, des retards psychomoteurs, des cancers et des décès chez l'enfant dans une indifférence et impunité totales. Fumer sur le lieu du travail ou dans les universités provoque l'enfer quotidien de millions de personnes en générant des maladies et des décès parmi les employés et les étudiants pris en otage. Les personnes enfumées au travail qui tentent de se protéger sont soumises à des railleries, des menaces, des harcèlements et à des licenciements. Fumer est souvent associé à des comportements fascistes et agressifs générant la peur des non fumeurs de s'exprimer lorsqu'ils sont gênés par la fumée. Quelle est la liberté de ceux qui sont victimes du tabagisme passif dans notre société? Sont-ils des citoyens de second ordre, par rapport aux fumeurs, que personne dans la société ne veut protéger. Liberté de polluer des fumeurs ? Fumer est associé à la pollution des rues par des milliers tonnes de mégots que l'on jette annuellement partout avec un total mépris de l'environnement. Dans nos rues, nos forêts et jusqu'aux plages polluant ainsi la mer et entraînant la contamination de la faune aquatique. On trouve ainsi des toxiques spécifiques de la cigarette dans la chair des poissons que nous consommons. Liberté de mettre le feu et de provoquer la mort des pompiers? Fumer est associé à la production de millions de mégots qui vont être jetés ou oubliés qui seront responsables d'incendies de forêts, de maisons de retraites, de cliniques, d'hôpitaux, d'immeubles aboutissant aux décès de centaines de personnes par an et notamment de pompiers. Les rares personnes condamnées le sont avec indulgence parce que c’est considéré comme un accident banal. Liberté d'interdire la libre circulation ? De nombreuses personnes ne peuvent aller dans des restaurants, dans des salles de spectacles dans des aéroports parce qu'elles ne peuvent pas supporter la fumée de cigarettes. Il ne s'agit pas seulement d'asthmatiques, d'allergiques, ou des gens fragilisés mais aussi des parents responsables qui désirent protéger leurs enfants et leur propre santé. Liberté d'obliger des familles à déménager ou à se calfeutrer chez eux ? Parce qu'elles sont enfumées et intoxiquées par des voisins fumeurs. La contamination par le bruit est interdite par contre on peut intoxiquer par les fumées ses voisins sans risquer l’intervention des autorités. Liberté de mettre en danger notre système de protection sociale? Fumer et enfumer provoquent de nombreuses maladies qui constitue le premier pôle de dépense de la sécurité sociale (prise en charge des insuffisants respiratoires, insuffisants cardiaques, des accidents vasculaires cérébraux, des cancéreux, de la pathologie infantile (prématurités et malformations diverses)…etc. La Liberté de mépriser la Loi ? En ne respectant pas loi Evin et le principe fondamental de la déclaration des Droits de L'Homme qui affirme que la Liberté des uns s'arrête où celle des autres commence. La liberté de s'intoxiquer ? S'il s'agissait d'une véritable liberté de choix de s'intoxiquer, pourquoi une majorité des patients à qui l'on apprend qu'elle présente une maladie secondaire au tabagisme est choquée. Parce que la propagande a réussi à minimiser dans leur perception superficielle les conséquences réelles du tabagisme. Du fait de la propagande et la minimisation des effets du tabagisme par les médias, j'affirme que la quasi-totalité des fumeurs ignorent que le tabagisme altère rapidement et irréversiblement l'élasticité de la peau et des autres tissus les rendant flaccides. Qu'ils ignorent qu'une jeune fille, fumeuse ou enfumée, présentera de grands risques d'avoir des enfants anormaux, malades qui décèdent prématurément. Qu'ils ignorent que le tabagisme provoque non seulement le cancer du poumon mais augmente aussi le risque du cancer du sein, de la vessie, de la sphère ORL, de la prostate, de la peau, du col de l'utérus et de bien d'autres. Que le tabagisme, actif et passif, favorise le syndrome des apnées du sommeil par ramollissement pharyngé (ronflement et somnolence) et par conséquence augmente le risque d'hypertension artérielle, d'infarctus, d'accidents vasculaires cérébraux et de diabète. Que le tabagisme peut favoriser la survenue ou aggraver une dépression et favorise l'impuissance sexuelle. Croire que fumer est un acte de liberté, c'est nier le pouvoir de la propagande et de la manipulation mentale. C'est nier la fragilité psychologique, le conformisme, l'ignorance et l'immaturité d'une grande partie de la population. C'est comme nier le pouvoir des Gourous de sectes capables de provoquer le suicide de ses membres. C'est nier la responsabilité de la publicité sur le comportement alimentaire, l'obésité et l'alcoolisme. C'est nier le pouvoir de la propagande politique, de la désinformation, de la compromission et de la corruption. C'est enfin nier le rôle de la propagande militaire et religieuse qui peut transformer des individus, voire des populations entières, en tortionnaires ou en terroristes comme ceux qui ont participé aux nombreux génocides de notre Histoire. Et pourtant, dans l'histoire humaine, aucune guerre et aucune maladie n'ont tué ou n'ont rendu malades autant de personnes que le tabagisme actif et passif. Il s'agit d'un véritable génocide dont l'outil de propagande essentiel est de faire croire aux fumeurs et aux non fumeurs que fumer est un acte de liberté. Le tabagisme n’est qu’un exemple qu’un nouvel esclavage qui se développe grâce aux méthodes de propagande massive et de désinformation à l’échelle mondiale. Utiliserons-nous ce qu’il nous reste de liberté, individuellement et collectivement, pour nous battre contre ces propagandistes criminels et ces vendeurs de drogues et informer nos concitoyens afin qu'ils puissent réellement assumer et jouir de leurs vraies libertés fondamentales?
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